Soutien aux Forces combattantes et aux PDI : des jeunes donnent de la voix
Par ces temps d’insécurité, tout soutien est le bienvenu pour galvaniser ceux qui se battent jour et nuit pour que le Burkina Faso retrouve son lustre d’antan.
Partis du rond-point des Martyrs à motos et en véhicules, les caravaniers ont rallié à pied la place de la Nation à partir de la direction générale des Transports terrestres et maritimes.
Cette caravane, organisée le samedi 13 juillet 2024 par l’Union parlementaire des jeunes Afros (UPJA), vise à soutenir et à reconnaître le courage dont font preuve les Forces de défense et de sécurité, mais aussi les Volontaires pour la défense de la patrie et les Déplacés internes des États de l’Alliance des États du Sahel (AES).
La présidente de l’UPJA, Maïmounata Sankara, a exprimé leur profonde gratitude et leur admiration envers ceux qui, chaque jour, risquent leur vie pour défendre le pays et protéger les populations. « Leur courage, leur dévouement et leur sens du sacrifice sont une source d’inspiration pour nous tous », a-t-elle affirmé.
Mme Sankara a rendu un hommage particulier à ces citoyens héroïques qui ont choisi de se lever pour défendre nos valeurs et nos libertés.
Aux victimes innocentes de l’insécurité qui ont été contraintes de fuir leurs foyers, elle a réitéré leur soutien et leur engagement à œuvrer sans relâche pour leur apporter l’aide nécessaire et créer les conditions idoines de leur retour dans la dignité et la sécurité.
Selon la présidente de l’Union parlementaire des jeunes Afros, le Niger, le Mali et le Burkina Faso font face aux mêmes défis, et il est plus que jamais nécessaire pour ces peuples de rester unis et solidaires.
« La paix et la stabilité de nos pays dépendent de notre capacité à surmonter ensemble les épreuves et à soutenir ceux qui se battent pour notre sécurité et notre liberté », a avoué Mme Sankara.
Elle a lancé un appel solennel aux jeunes et aux femmes à soutenir les autorités, les FDS et les VDP dans la reconquête du territoire national et des États du Sahel sous le leadership des trois chefs d’État.
Placé sous le thème : « Voix de la jeunesse pour la paix et la sécurité », cette rencontre des jeunes a été une occasion pour les représentants des jeunes du Mali et du Niger d’appeler les jeunes à l’unisson et au sens du devoir pour relever les défis.
« Ce thème est d’une pertinence indéniable pour l’avenir de nos régions. L’AES incarne non seulement la collaboration stratégique mais aussi la promesse de solidarité face aux défis complexes », a laissé entendre Daoulatta Alhero Assayueye, représentante du Niger.
Quant au chargé de mission du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Wiloho Coulibaly, représentant son ministre, il a salué la clairvoyance des jeunes qui ont pris conscience que leur avenir est entre leurs mains.
« Depuis longtemps, la jeunesse a toujours été endormie par la démagogie, mais aujourd’hui, nous sommes dans une situation où la jeunesse a compris les enjeux de la transition et d’un Burkina libre et souverain », a confié M. Coulibaly.
Il a invité les jeunes à continuer dans cette lancée et à écouter les chefs d’État et à ne pas céder à un chantage quelconque, car c’est ensemble qu’ils mèneront le combat de la souveraineté.
« Sans la jeunesse, les chefs d’État n’auraient pas le courage de braver l’impérialisme, et aujourd’hui, s’ils ont cette force, c’est parce qu’ils savent que les jeunes sont avec eux », a-t-il précisé.
Agence d’information du Burkina
DWN/ata