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Réveillon de la Saint-Sylvestre : Des Ouagalais souhaitent le retour de la paix au Burkina
À l’instar d’autres pays du monde, le Burkina Faso a célébré, hier 31 décembre 2024, le Réveillon de la Saint-Sylvestre, marquant ainsi le passage à l’année 2025.
Dans les quartiers de Pazani et Tanghin, situés respectivement dans les arrondissements 9 et 4, jeunes et moins jeunes se sont retrouvés dans les maquis, les bars et les espaces publics pour se divertir.
À cette occasion, beaucoup ont souhaité que le pays recouvre sa stabilité, indispensable à un développement harmonieux et durable.
Au bar de Pazani, situé dans l’arrondissement 9 de Ouagadougou, l’ambiance battait son plein à minuit. Certains dansaient au rythme de la musique, tandis que d’autres sirotaient tranquillement leurs boissons.
Selon le parkeur Samuel Kaboré, rencontré sur place, l’affluence n’était toutefois pas à son comble, ce qu’il attribue au contexte sécuritaire difficile que traverse le pays.
Adama Ouédraogo, boucher de profession, a quant à lui exprimé ses vœux de paix, de sécurité et de longévité pour l’année 2025.
Il a encouragé les Burkinabè à soutenir le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, dans sa lutte contre le terrorisme.
L’infirmier Jean Paul Tambi Sawadogo, en poste au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Pazani, partage le même avis. Il a souhaité que le « bon Dieu apporte la paix et le bonheur au Burkina ».
La sage-femme Élise Sawadogo, de garde dans le même CSPS, accompagnée de son binôme, Aminata Compaoré/Dermé, accoucheuse auxiliaire, a appelé à plus de citoyenneté et de civisme en 2025.
Elle a exhorté les Burkinabè à redoubler d’efforts au travail, affirmant que seul ce moyen permettra au pays de se développer.
« Je présente mes vœux de santé, de paix et de bonheur à toutes et tous ainsi qu’à ma famille », a-t-elle ajouté.
Abdoul Moutalib Ilboudo, vendeur de poissons près de l’église apostolique de Tanghin, a également exprimé son souhait de voir le Burkina traverser cette période difficile de son histoire et retrouver la paix.
M. Ouédraogo a, par ailleurs, félicité les forces combattantes pour leur remarquable travail dans la reconquête de l’intégrité du territoire national, malgré les risques encourus.
Hamidou Sawadogo, gérant d’un maquis à Arb Yaar dans le même quartier, a, quant à lui, été débordé par ses clients jusqu’à 2 heures du matin.
Il a présenté ses vœux de santé, de succès et de bonheur à tous les Burkinabè, tout en exprimant son souhait de voir le pays retrouver sa quiétude d’antan.
Agence d’information du Burkina
NO/ATA