Burkina-AES-Justice-Rentrée
Les trois ministres de la justice de l’AES présents à la rentrée judiciaire 2024 du Burkina Faso
Les ministres en charge de la justice des Etats du Sahel notamment Mamadou Kassogué du Mali et Agio Daouda du Niger, invités d’honneur et leur collègue hôte du Burkina, Rodrigue Bayala du Burkina Faso, ont pris part à l’audience solennelle marquant la rentrée judiciaire 2024-2025 au Burkina Faso en présence du président de l’Assemblée nationale, Ousmane Bougouma, représentant le chef de l’Etat.
Le président du Conseil constitutionnel et ancien bâtonnier, Barthelemy Kéré, a également assisté à la cérémonie.
Pour la présidente de la chambre du contentieux, Elisabeth Bado/Somé, cette rencontre est une occasion pour les acteurs du monde de la justice d’harmoniser leur compréhension sur les implications du contrôle juridictionnel de l’action administrative.
Elle a par ailleurs invité l’ensemble des acteurs à redoubler d’efforts dans la lutte contre les maux tels que la lenteur et la corruption, et dont la persistance sont de nature à détruire la confiance entre la justice et les justiciables.
«Nous devons rassurer les citoyens que leur cause sera entendue en toute impartialité et selon la loi», a déclaré Mme Bado/Somé.
Elle a également rendu hommage aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui permettent aux acteurs judiciaires de rendre la justice dans la sérénité.
Le conseiller au Conseil d’Etat, Wahoudou Sanga, a indiqué pour sa part que le juge doit moduler le contrôle juridictionnel afin de préserver les bases d’appréciation des autorités politiques, dans un contexte de guerre.
De l’avis de M. Sanga, le thème «le contrôle juridictionnelle de l’activité administrative» donne l’occasion de montrer l’importance du contrôle des actes administratifs dans une dynamique de construction d’une société de paix et faire un plaidoyer pour une collaboration entre l’administration et la justice.
Il a estimé que cette collaboration est nécessaire en ce sens qu’elle permettra à l’appareil judiciaire de soutenir efficacement, dans les limites de la loi, les actions de l’administration dans la lutte pour le retour de la paix.
Au cours de l’année judicaire judiciaire écoulée, plus de 1100 décisions ont été rendues parles l’ensemble des juridictions administratives du pays.
Agence d’Information du Burkina
YOS/as/ck