Dans une lettre datée du 22 février 2024 et adressée au président de la FBF, Lazare Banssé, les clubs de première et deuxième divisions ont exprimé leur mécontentement et ont menacé de boycotter les activités de la fédération burkinabè de football (FBF) si leurs demandes n’étaient pas satisfaites. Les clubs réclament le recouvrement des 140 millions de FCFA qui correspondent aux 25% retenus sur la subvention 2022-2023.
Le 28 février 2024, les clubs ont mis leurs menaces à exécution en publiant un communiqué signé par leur porte-parole, Koudougou David Yaméogo. Dans ce communiqué, les clubs frondeurs ont décidé de suspendre leur participation aux compétitions organisées par le comité exécutif de la FBF, dirigé par Lazare Banssé, à partir du jeudi 29 février 2024 et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Cette décision de boycott concerne principalement les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2. Toutefois, ces clubs ont également appelé les équipes des autres divisions, notamment la Ligue 3, à suspendre leur participation aux 32es de finale de la Coupe du Faso 2024 en signe de solidarité.
Les clubs frondeurs ont également mis en garde Lazare Banssé et son comité exécutif en menaçant de prendre d’autres mesures si la somme réclamée n’était pas rapidement restituée. Cette situation met en lumière les tensions existantes entre les clubs et la FBF, mettant en péril l’organisation des compétitions nationales.
La décision des clubs de boycotter les activités de la FBF est une action radicale qui traduit leur mécontentement face à la gestion financière de la fédération. Les clubs estiment que les 25% retenus sur la subvention 2022-2023 sont injustifiés et demandent que cette somme leur soit restituée dans les plus brefs délais.
Ce conflit entre les clubs et la FBF soulève des questions sur la transparence et la gestion des ressources financières dans le football burkinabè. Les clubs réclament plus de clarté dans l’utilisation des fonds alloués par la fédération, afin de garantir une répartition équitable des ressources et de favoriser le développement du football à tous les niveaux.
Il est essentiel que les parties prenantes trouvent rapidement une solution à ce différend afin de préserver l’intégrité des compétitions nationales et de maintenir l’engouement des supporters pour le football burkinabè. Le dialogue et la négociation devraient être privilégiés pour parvenir à un accord mutuellement bénéfique pour toutes les parties impliquées.
En conclusion, les clubs de football burkinabè ont exprimé leur mécontentement en menaçant de boycotter les activités de la FBF. Ils réclament le recouvrement des 140 millions de FCFA retenus sur la subvention 2022-2023. Cette situation met en évidence les tensions existantes entre les clubs et la fédération, soulignant la nécessité d’une gestion financière transparente et équitable. Il est crucial que les parties prenantes trouvent rapidement une solution pour préserver l’intégrité des compétitions nationales et maintenir l’engouement des supporters pour le football burkinabè.