Le ministre en charge de la Défense exhorte les Burkinabè à l’union pour combattre l’adversité extérieure
« Nous vous félicitons pour ce que vous faites déjà et vous encourageons pour votre résilience. Nous vous exhortons à être unis, à rester ensemble. Il faut taire les querelles inutiles afin que nous travaillions à l’unisson pour combattre l’adversité extérieure », a déclaré le général Célestin Simporé.
Le général Simporé portait mercredi un message du président du Faso à la population de Titao et de Djibo, à l’occasion du 64ᵉ anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso.
Il était accompagné d’une délégation gouvernementale composée du ministre de la Sécurité, le commissaire divisionnaire de police Mahamoudou Sana, du ministre en charge de la Santé, Dr Robert Lucien Marie Kargougou, du ministre de l’Éducation, Sosthène Dingara, et du directeur de cabinet de la présidence du Faso, le capitaine Céleste Anderson Medah.
Selon lui, le message du chef de l’État est un appel à la cohésion sociale et à l’union, aussi bien entre les populations qu’entre celles-ci et les Forces de défense et de sécurité (FDS).
« Ce message s’adresse à tous les Burkinabè. Il vous invite à être solidaires, à faire table rase d’un certain passé pour sauver l’essentiel : le pays. Il vous exhorte également à éviter la vengeance dans tous vos actes », a-t-il insisté.
Le général a également adressé un appel à ceux qui se sont égarés :
« Je profite de l’occasion pour envoyer un message à ceux qui se sont trompés, ceux qui ont été induits en erreur et ont pris les armes contre leur propre pays. Il n’est pas trop tard pour revenir à la raison, car le chemin qu’ils ont emprunté est sans issue », a-t-il lancé.
Il a exhorté la population à la patience et à la résilience. Il leur a demandé de croire en eux-mêmes et en ceux qui dirigent le pays, car, selon lui, ces derniers se battent pour l’intérêt et le développement du Burkina Faso.
Le ministre de l’Éducation, Sosthène Dingara, a rappelé l’importance fondamentale de l’enseignement dans le processus de refondation de l’État amorcé par le gouvernement.
« Changer un homme, changer une société, est un processus de longue haleine. Si nous voulons que le Burkinabè des 10 ou 20 prochaines années soit un citoyen différent, avec un esprit de patriotisme nouveau, c’est dès le bas âge qu’il faut inculquer aux enfants l’intégrité, le patriotisme, l’amour de leur pays et le vivre-ensemble », a-t-il souligné.
Il s’est adressé directement aux instituteurs :
« Vous avez entre vos mains l’avenir du Burkina Faso. »
Le ministre a félicité et encouragé les enseignants pour leur esprit de sacrifice et leur résilience, car ils acceptent de braver tous les dangers pour lutter contre l’ignorance à Titao, à Djibo et dans toutes les zones à forts défis sécuritaires. Selon lui, ce sacrifice est reconnu au plus haut sommet de l’État.
Les forces vives de Titao et de Djibo ont exprimé leur gratitude au gouvernement pour les efforts déjà consentis et ont formulé des doléances, que la délégation gouvernementale s’est engagée à examiner.
La délégation s’est également rendue au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Djibo pour encourager le personnel soignant.
Agence d’information du Burkina
DNK/ata