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Le Burkina veut accorder des privilèges à l’AIEA pour accélérer la construction de sa centrale nucléaire
Le gouvernement a marqué son accord pour que le projet de loi portant autorisation d’acceptation de l’Accord sur les privilèges et immunités de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), soit transmis à l’Assemblée législative de transition.
Ces privilèges et immunités, à la demande de l’AIEA, vont faciliter les activités et la mobilité des experts et fonctionnaires de l’agence et réduire les délais d’autorisation de leurs missions, de l’avis du gouvernement.
Le Burkina Faso s’est lancé dans la construction d’une centrale nucléaire d’ici 2030 afin de faire face à des besoins croissants en électricité et appelés à tripler dans quelques années.
Le projet de la centrale nucléaire, évoqué par le président Ibrahim Traoré avec son homologue russe, Vladimir Poutine, lors du sommet Russie-Afrique en juillet 2023, connait une accélération dans sa mise en oeuvre.
Après la signature d’une feuille de route en fin mars 2024, les partenaires burkinabè et russes ont procédé en juin dernier à la signature de trois mémorandums relatifs à la construction de la centrale nucléaire, prévoyant aussi l’arrivée de techniciens russes à Ouagadougou et la définition d’un cadre global de coopération nucléaire, comme prochaine étape.
«Nous voulons aller très vite suivant les instructions du Président du Faso», avait laissé entendre le ministre en charge de l’Energie, Yacouba Zabré Gouba.
CK/ata