L’Algérie célèbre le 70e anniversaire marquant le début de la guerre de libération contre le colonisateur français
« Je voudrais vous exprimer mes sincères remerciements pour avoir répondu à notre invitation et pour partager avec nous la convivialité de cette cérémonie marquant la célébration du 70e anniversaire de la révolution sacrée d’Algérie du 1er novembre 1954 », a affirmé l’ambassadrice de la République algérienne démocratique et populaire au Burkina Faso, Selma Monsouni.
Pour Mme l’ambassadrice, la date du 1er novembre 1954 est gravée dans l’histoire de son pays comme celle de la dignité, du refus de la soumission et de l’affirmation du droit inaliénable des Algériens à la liberté.
La diplomate algérienne s’exprimait hier samedi dans sa résidence de Ouagadougou, au cours d’une cérémonie de célébration du 70e anniversaire de son pays, marquant la lutte pour la souveraineté nationale.
Selma Monsouni a par ailleurs précisé que cette lutte a posé les fondations d’une Algérie libre de déterminer son avenir et son destin.
« Aujourd’hui, cet héritage est notre fierté et notre boussole, un patrimoine précieux qui nous inspire à continuer de défendre les valeurs universelles de liberté et de respect des droits des peuples », a-t-elle déclaré.
Selon elle, l’Algérie, sous le leadership du président Abdelmadjid Tebboune, aspire à être un modèle de justice, de transparence et de développement inclusif.
L’ambassadrice a indiqué que l’État algérien, conscient des défis régionaux et internationaux, travaille à réunir les conditions d’une synergie d’actions pour renforcer la coopération à tous les niveaux.
« Nous croyons que nos réalisations intérieures et notre aspiration à un environnement géopolitique stable et pacifique ne peuvent se concrétiser sans une harmonie avec notre voisinage », a-t-elle ajouté.
Elle a également expliqué que les relations algéro-burkinabè sont un exemple de respect mutuel, bâties sur une confiance et un dialogue continus, dans un combat commun pour l’affranchissement total du continent de toute tutelle extérieure.
La ministre déléguée chargée de la coopération régionale, Mme Bêbgnasgnan Stella Eldine Kabré/Kaboré, a noté que la présence des autorités burkinabè à la cérémonie traduit, d’une part, le symbole manifeste de l’amitié et des liens de coopération ainsi que la vision souverainiste que les peuples burkinabè et algérien partagent.
Mme Kabré a ajouté que la résistance et la lutte armée ont été les voies par lesquelles l’Algérie s’est « vaillamment libérée » de la colonisation pour donner au monde entier un exemple de lutte pour la souveraineté et la dignité.
« Soixante-dix ans plus tard, on peut se féliciter de cette prouesse de l’Algérie qui avait pris la bonne option », a renchéri la ministre déléguée chargée de la coopération régionale.
Elle a également signalé que le Burkina Faso s’est engagé dans la même dynamique de lutte contre le terrorisme et l’impérialisme sous le leadership du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
Saisissant l’occasion, Mme Bêbgnasgnan Stella Eldine Kabré/Kaboré a précisé que les interventions de l’Algérie au Burkina se concentrent, entre autres, dans les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle.
En rappel, depuis 1978, le Burkina Faso et l’Algérie entretiennent des liens de coopération.
Agence d’information du Burkina
NO/ATA