Infrastructures routières et Solidarité au menu des quotidiens burkinabè | AIB

Burkina-Presse-Revue

Infrastructures routières et Solidarité au menu des quotidiens burkinabè

« Attaque terroriste à Barsalogho : Des émissaires des présidents nigérien et malien témoignent leur compassassions et leur solidarité au peuple burkinabè » titre à sa Une le journal public Sidwaya.

Selon le quotidien d’Etat, cette rencontre conduite par le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation du Mali, colonel Abdoulaye Maïga et le ministre de l’Intérieur du Niger, le général Mohamed Toumba, a traduit la solidarité des présidents de l’AES et de leurs peuples respectifs au président du Faso et au peuple burkinabè à la suite de l’attaque terroriste survenue, le 24 août dernier.
Le quotidien privé Le Pays, indique à son tour que le ministre Abdoulaye Maïga confirme qu’il est convaincu que les attaques contre les populations civiles ne pourront pas entamer le moral et le détermination des chefs d’Etat à atteindre tous les objectifs qu’ils se sont fixés en mettant en place la confédération «AES»
Dans la même veine, le doyen des quotidiens privé, L’Observateur Paalga affirme que le ministre Maïga a précisé qu’il n’y a pas que le Burkina qui est éploré mais toute la confédération Alliance des Etats du Sahel qui est endeuillé, tout en rappelant également la détermination des trois chefs d’Etat de l’AES à continuer la lutte pour l’éradication du terrorisme dans l’espace.

Dans un autre registre, les quotidiens du jour relaient la réhabilitation des routes Bobo-Banfora -frontière de la Côte d’Ivoire et Banfora-Orodara.
«Réhabilitation de routes : l’ALT autorise des financements de deux projets », affiche à sa manchette, le quotidien public Sidwaya.

Pour le journal, l’Etat burkinabè veut mettre en œuvre le projet de réhabilitation des routes Bobo-Banfora-frontière de la côte d’ivoire et Banfora-Orodara(PRéBBO) ainsi que l’élargissement et la modernisation de la RN4 y compris l’accès à l’université Thomas-Sankara.
Le confrère poursuit que les coûts globaux de ce projet sont respectivement de 152,7 milliards de franc CFA et 115 milliards de franc CFA

Pour L’Observateur Paalga, ce projet permettra au Burkina Faso de disposer entre autres d’infrastructures de désenclavement afin de d’assurer l’écoulement des productions vers d’autres axes routiers en vue de la facilitation du commerce transfrontalier, favoriser l’écoulement des produits agro-sylvo-pastoraux et miniers vers d’autres marchés de la sous-région.

Agence d’information du Burkina
OSA/yos/ata