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Développement durable au Burkina Faso : Le premier ministre invite à franchir un grand pas vers des actions concrètes
« Après plusieurs années de conceptualisation du développement durable, nous devons maintenant changer de paradigme et franchir un grand pas vers les actions concrètes et à fort impact au détriment des concepts qui sont toujours dynamiques », a déclaré le ministre en charge de l’Environnement, Roger Baro qui a lu le discours du Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla.
Pour lui, la conférence offre l’opportunité aux acteurs de faire le bilan de leurs actions concrètes sur le terrain en matière de développement durable et de cerner la contribution de ces actions en faveur de la paix et de la sécurité au Burkina Faso.
« Cette démarche s’inscrit dans la vision du gouvernement traduite dans le Plan d’action pour la stabilisation et le développement», a-t-il indiqué.
Le ministre Baro s’exprimait jeudi à Ouagadougou, lors de la 6e session de la Conférence nationale du développement durable (CONADD), sous le thème « Développement durable au Burkina Faso : des concepts aux actions concrètes pour la paix et la sécurité ».
Il a par ailleurs affirmé que la principale préoccupation du gouvernement demeure la quête de sécurité pour les populations qui n’aspirent qu’à vivre en paix.
Roger Baro a aussi précisé que plusieurs initiatives endogène et intégrées de développement ont été lancées par l’Etat dont leur mise en œuvre permettra de booster l’économie, de renforcer le tissu social avec une attention particulière sur l’environnement.
« La paix est indissociable et indispensable au développement et le développement est indispensable à l’établissement d’une cohésion sociale durable dans un pays », a-t-il lancé.
Il a ajouté que des documents et des guides stratégiques ont facilité la mobilisation de ressources financières pour la mise en œuvre des projets concrets dans les régions du pays.
« Le Burkina Faso bénéficie de 9 projets en cours d’exécution financés par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), pour un montant de 23 milliards 486 millions 115 mille F CFA », a poursuivi le ministre en charge de l’Environnement.
Selon lui, pour la 8e reconstitution du FEM couvrant la période 2022 à 2026, le Burkina Faso possède 4 notes conceptuelles déjà approuvées pour un montant global de 18 milliards 776 millions 332 mille 800 F CFA.
« Notre pays a mobilisé de 2020 à 2024, 2,5 milliards de FCFA pour des activités habilitantes pour lever des fonds d’investissement », a-t-il expliqué.
Le ministre a soutenu que les différents projets développés se focalisent principalement sur des problématiques liées à la gestion durable des terres et des écosystèmes, les systèmes alimentaires, les énergies renouvelables, le transport modal, la gestion des ressources en eau.
Il convient de noter que les participants ont deux jours pour réfléchir sur la périodicité de la conférence dont la précédente a eu lieu en 2018.
Agence d’information du Burkina
HB/no/yo