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Adieu Yaaba : Une Lumière Qui Illuminera Toujours Mon Cœur

Chers amis, chère famille, communauté de Fasopost,

C’est avec un cœur lourd que je prends mon clavier  pour rendre hommage à une femme exceptionnelle, Madame ILBOUDO, née ROUAMBA Lamoussa Pauline, plus affectueusement appelée Yaaba. Elle n’était pas seulement la mère de mon cher ami et frère, Ilboudo Olivier, mais elle était également celle qui m’a accueilli dans son cœur et dans sa famille, me traitant comme son fils, son petit-fils, et son ami.

Dans la chaleur de sa maison au Burkina Faso, Yaaba m’a accueilli comme un membre de sa propre famille. Elle a ouvert son cœur et ses bras, me prenant sous son aile avec une tendresse inégalée. Sa bonté, sa générosité et son amour inconditionnel ont transformé mon séjour au Burkina Faso en une expérience enrichissante et inoubliable. Comme un arbre planté au bord d’une rivière, elle m’a nourri de sa sagesse et de sa foi, m’aidant à grandir et à m’épanouir dans cet environnement si riche en culture et en tradition.

Yaaba était une femme de foi, ( je puis en témoigner pour tous les dimanches où je la voyais aller et revenir de l’eglise malgré son âge), une fervente croyante dont la vie était ancrée dans les enseignements de la Bible. Elle a incarné les valeurs de l’amour, du pardon et de la compassion, guidant ses enfants et ses petits-enfants sur le chemin de la droiture et de la bienveillance. Sa présence rayonnante illuminait nos vies, et son départ laisse un vide immense dans nos cœurs.

Dans les moments de joie et de peine, Yaaba était toujours là, une source de réconfort et de sagesse. Sa foi catholique était une lumière qui éclairait notre quotidien, et ses prières ont béni non seulement sa famille, mais également Fasopost, que nous avons tous érigé avec dévouement. Sa foi en Dieu a été le pilier de sa vie, une boussole qui a guidé ses actions et ses paroles.

La Bible nous enseigne que « l’amour ne meurt jamais » (1 Corinthiens 13:8). Yaaba a incarné cet amour tout au long de sa vie, laissant derrière elle un héritage d’affection et de compassion. Comme une matriarche respectée, elle a également préservé les traditions et la culture du Burkina Faso, partageant avec nous ses récits riches en histoire et en valeurs.

Mes pensées se tournent vers les moments partagés, les prières murmurées ensemble, les histoires racontées autour du feu. Je me souviendrai toujours de sa voix douce récitant les psaumes et des rires qui emplissaient sa maison. Mon cœur est empli de gratitude pour les souvenirs précieux que nous avons partagés, mais aussi de regrets pour ne pas avoir pu lui dire au revoir une dernière fois.

Pourtant, je trouve réconfort dans la certitude que Yaaba repose désormais dans les bras de Jésus, celui qu’elle a aimé et adoré toute sa vie. Sa foi inébranlable lui a donné la force de traverser les épreuves avec courage et dignité, et je sais qu’elle veille désormais sur nous, nous guidant de son regard bienveillant depuis les hauteurs célestes.

Alors que nous pleurons sa perte, nous célébrons aussi sa vie, un témoignage vivant de l’amour de Dieu et de la beauté de l’âme humaine. Que son exemple de courage, de foi et d’amour continue à nous inspirer dans les jours sombres et à illuminer nos vies comme une étoile dans la nuit.

À travers ces mots, je tiens également à exprimer mes plus sincères condoléances à toute la famille ILBOUDO et ROUAMBA, ainsi qu’à tous ceux qui ont eu le privilège de connaître et d’aimer Yaaba. En tête de cette liste, se trouve ton benjamin, mon frère Wenpagnagde Ilboudo, Olivier, ainsi que les grands frères Jo et Boukary (DG). Je ne saurais énumérer tout le monde, mais mes pensées et mes prières accompagnent chacun d’entre vous : Zida Ramatou (Matou), Biba, Gorba, Souleye, Mme Ilboudo Nahouya Kadi (avec Sefora et Wendy), Dorcas, Jonathan, mon très cher Landry,  et tant d’autres. Que Dieu vous donne force et réconfort en ces moments difficiles.

À la mère que tu étais, Yaaba, ta tendresse et ta sollicitude ont nourri nos âmes et ont été le socle sur lequel notre famille s’est épanouie. Tu étais une source infinie d’amour maternel, veillant sur chacun de tes enfants et petits-enfants avec une dévotion inébranlable.

À la grand-mère que tu étais, ton visage s’illuminait d’un éclat particulier en présence de tes petits-enfants. Tu étais leur confidente, leur soutien infaillible, et la gardienne de précieux souvenirs transmis de génération en génération. Ton héritage de sagesse et d’affection restera gravé dans leurs cœurs pour toujours.

À la croyante que tu étais, ta foi était un phare guidant tes pas dans les moments de joie et de peine. Ta relation intime avec Dieu était palpable, inspirant ceux qui t’entouraient à suivre tes pas dans le chemin de la piété et de l’adoration. Ta confiance inébranlable en Sa providence a été un témoignage vivant de Sa grâce et de Sa fidélité.

Yaaba, tu vas me manquer plus que les mots ne peuvent le dire. Que ton âme repose en paix, entourée de l’amour éternel de notre Seigneur. Tu resteras à jamais dans nos cœurs, et ta sagesse continuera à guider nos pas sur le chemin de la vie.

Seigneur tout-puissant,

Nous nous tournons vers Toi dans cette heure de deuil pour rendre grâce pour la vie de notre chère Yaaba. Nous Te remercions pour la foi inébranlable qui a guidé chaque aspect de sa vie. Sa relation profonde avec Toi était un exemple vivant de dévotion et de confiance en Ta providence.

Nous Te demandons, ô Seigneur, d’accueillir Yaaba dans Ta paix éternelle, où elle pourra jouir de Ta présence pour l’éternité. Puissent ses actes de foi et d’amour continuer à nous inspirer dans nos propres chemins de piété et d’adoration. Donne-nous la force de suivre ses pas avec la même détermination et la même conviction.

Que son témoignage vibrant de Ta grâce et de Ta fidélité résonne dans nos cœurs à jamais. Nous Te prions de consoler tous ceux qui pleurent sa perte et de les envelopper de Ton amour infini.

Amen.

Repose en paix, chère maman, chère Yaaba. Ton héritage d’amour et de bonté vivra éternellement dans nos cœurs.

Amen.

TON FILS SOW Amadou
Marrakech,

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